Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Bilan de la campagne céréalière 2020-2021

Bilan de la campagne céréalière 2020-2021

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Les productions en céréales et colzas de l'été 2021 sont mitigées du fait d'une année climatique capricieuse.

Bilan des récoltes en Charente-Maritime.

 

  • Colza : La campagne 2021 se caractérise par une forte progression des surfaces avec des implantations très précoces dès la première quinzaine d’août. Peu de pression d’altises est à noter pour l’automne dernier, les charançons du bourgeon terminal et de la tige ont dû être gérés tout comme le charançon des siliques et les pucerons cendrés.
    Les rendements s’échelonnent de 18 (parcelles fortement attaquées à l’orobanche ou avec des dégâts de grêle) à 55 q/ha ponctuellement. La moyenne départementale devrait se situer autour de 40 q/ha.
     
  • Blé tendre : Le retour de bonnes conditions d’implantation durant l’automne 2020 a permis de retrouver la surface annuelle du département. La campagne est caractérisée par des excès d’eau durant l’hiver et une période de 3 mois de sécheresse impactant le nombre d’épis (320 à 400 par m2 en moyenne). La fin de cycle favorable aux composantes de rendement ne sera pas suffisante à effacer les impacts du printemps.
    Les résultats vont de 30 q/ha (terre inondée et/ou terres superficielle) à 90 q/ha (terres profondes). La moyenne départementale est de l’ordre d’environ de 60 q/ha (donnée provisoire).
    Au niveau qualité les PS sont moyens, mais les taux de protéines sont très élevés vu les faibles rendements, compris entre 11,5 et 14 en moyenne.
    Le décrochement de potentiel des blés sur blés a été encore marqué cette année (jusqu’à -20 q/ha).
     
  • Blé dur : Les surfaces sont en hausses pour cette campagne, ce qui est normal au vu de la sole de l’an passé. Les rendements pour la campagne 2021 sont très décevants, malgré une absence de maladies sur quasiment toute la campagne pour la seconde année consécutive, allant de 25 q/ha (terres noyées et/ou terres superficielles) à 85 q/ha (marais).
    La moyenne du département devrait se situer autour de 52 q/ha cette année.
    La qualité technologique est médiocre, les protéines sont largement au-dessus de la moyenne des 14 %. Une majorité des semis est arrivée à maturité avant les pluies du mois de juin ont commencé à germer et donc ont eu un taux Hagberg en-dessous de la moyenne.
     
  • Orge d’hiver : Les rendements en orge d’hiver sont dans la moyenne sur le département. Le rendement moyen estimé est de 62 q/ha. Les rendements vont de 35 q/ha (fonds de vallée inondés et/ou parcelles superficielles) à 85 q/ha (terres les plus profondes).
     
  • Orges de printemps : En orge de printemps, les rendements sont inférieurs aux orges d’hiver, de l’ordre de 30 à 75 q/ha. Les conditions climatiques du printemps ont largement été défavorables à leur développement, que ce soit des semis en début d’hiver ou de printemps.
     
  • Pois : La surface en pois est en diminution sur le département suite à la campagne dernière. Les surfaces de pois d’hiver sont très faibles sur le département.
    Une première partie des pois de printemps a été implantée lors de la première décade de janvier, la seconde à la fin février. Le printemps sec a été difficile pour le développement de cette culture et le retour des pluies début mai trop tardif pour subir ensuite un coup de chaud début juin. Que ce soit à la première date ou à la seconde date de semis, les rendements vont de 15 à 52 q/ha. La moyenne départementale devrait se situer à 33 q/ha.

 

>> Lire le bilan climatique complet de la campagne 2020-2021

Contact : Gwendal CHOLLET