vendredi 29 janvier 2021
Gestion de l'Eau
Les actualités de la gestion de l'eau
Le couvert : un outil agronomique multi-fonctions
Sébastien Minette, chargé de projets Agronomie à la Chambre d'agriculture de la Nouvelle-Aquitaine. Témoignage recueilli dans le cadre du Projet de territoire du bassin de la Boutonne, co-animé par le SYMBO et les Chambres d’agriculture.
Sommaire de la vidéo
0:00 * Introduction
1:02 * Un couvert, qu’est-ce que c’est ?
2:31 * Limiter les transferts d’azote
5:47 * Remobiliser les éléments nutritifs du sol
7:08 * Produire de la biomasse
7:39 * Lutter contre les adventices, les maladies
9:12 * Restructurer le sol
10:00 * Lutter contre le réchauffement climatique
10:19 * Favoriser la biodiversité
10:31 * Opportunités et services offerts
Semis direct sous couvert permanent : impact sur la réserve utile et la fertilité du sol - Retour d’expérience à Paillé (17)
Lise Luczak, Conseillère en Agronomie à la Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime. Témoignage recueilli dans le cadre du Projet de territoire du bassin de la Boutonne, co-animé par le SYMBO et les Chambres d’agriculture.
Sommaire de la Vidéo
0:00 * Introduction
0:50 * Définition du semis direct sous couvert permanent
1:06 * Contexte pédo-climatique et rotation
2:53 * 2016 : semis de la luzerne dans le tournesol
3:51 * 2ème culture : blé tendre
5:03 * Interculture 2017
5:47 * Analyse de sol 2018
7:25 * Tournesol 2019 (N+4)
8:16 * Bilan des 5 ans de rotation
10:06 * Suivi hydrique 2020
13:08 * Analyse de vie du sol 2020
14:57 * Perspectives 2021
PROJET DE RESERVES D’EAU SUR LE BASSIN DE LA BOUTONNE - Si on en parlait !
Dans le cadre de la concertation préalable avec le public sur le projet de réserves de la Boutonne amont, la Coopérative de l’eau et la Chambre d’agriculture organise
une porte ouverte sur une exploitation agricole de Villiers sur Chizé de 9h30 à 12h30 le 5 octobre 2019.
Le public est invité à venir échanger avec les agriculteurs du projet dans un cadre convivial autour d’un café. Un formulaire sera remis à chaque participant qui pourra formuler ses attentes et avis sur le projet.
Ce formulaire est disponible du 5 octobre au 5 décembre en cliquant sur l'image ci-dessus
D’autres rencontres avec les acteurs de l’eau sont également prévues sur cette période.
Description des projets de réserves Boutonne Amont
Le CTGQ signé par le ministère de la transition écologique et solidaire


François de Rugy ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire et Emmanuelle Wargon secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, ont signé avec Isabelle David Préfet des Deux-Sèvres et l'ensemble des partenaires du protocole sur les réserves de substitution, le contrat territorial de gestion quantitative de l'eau (CTGQ) le 11 juillet 2019 à Saint Symphorien. Ce contrat est l'outil qui permet la mise en oeuvre du protocole avec les actions à mettre en place.Retrouvez ci-dessous les documents remis par la Chambre d'agriculture au Ministres et discours relatifs à cette journée
- Discours du Président de la Coop de l'eau
- Projet de territoire de la Sèvre Niortaise et du Mignon
- La qualité de l’eau dans les Deux-Sèvres
- Note sur le Photovoltaique
- Gestion de l'aquifère karstique du Vivier et effet des stratégies de substitution (SEV)
- Vrai/faux sur les réserves
- Panneaux exploitations - Earl Boussentin, Earl les bois, Gaec La petite rivière
Un projet pour relever les défis du changement climatique et pour l’agriculture durable de demain

Depuis le mois de juin, Mme le Préfet des Deux-Sèvres mène des réunions de médiation associant les parties prenantes au projet de construction de réserves de substitution dans le bassin de la Sèvres Niortaise - Marais Poitevin. L’objectif est d’aboutir à un consensus.
Conscientes de l’enjeu, la Chambre d’agriculture et la Coop de l’eau 79 présenteront lors de la réunion de concertation du 21 septembre à la préfecture de Niort, un projet agricole de territoire qui tient compte des évolutions récentes des systèmes de production agricole et des demandes sociétales autour de l’alimentation et de l’environnement.
>> Lire le communiqué de presse du 18 septembre 2018
PROJET DES RESERVES DE SUBSTITUTION du bassin de la Sèvre Niortaise Marais Poitevin
Contribution de la CHAMBRE d’AGRICULTURE 79 et de la COOPERATIVE DE L’EAU 79 dans le cadre de la MEDIATION pilotée par Madame le Préfet des Deux-Sèvres (Septembre2018)
>> Communiqué de presse "Protocole d'accord du 19 novembre 2018"
>> Déclaration politique du 9 novembre 2018
>> Note de synthèse proposée aux ateliers de médiation (actualisation 6/11/18)
>> Le résumé
>> La Gestion de l'aquifèrekarstique du Vivier et effet de stratégies de substitution - La note du Syndicat des eaux du Vivier
>> Lettre de la Coop de l'eau et de la CA79 aux irrigants du 25 septembre 2018
>> le relevé des propositions émises lors de la réunion de concertation du 21 septembre 2018
Un Projet agricole de territoire
VRAI ou FAUX
Les questionnements sur les réserves collectives
- Le projet concerne une minorité d’irrigant
FAUX. Le projet concerne 230 exploitations. 55% des exploitations sont des éleveurs. Cela représente 435 agriculteurs et 140 salariés soient près de 600 emplois directs. 1 agriculteur génère en moyenne 5 à 6 emplois. C’est près de 3000 emplois qui sont concernés au total.
- La substitution permet un gain des niveaux d’eau dans le milieu l’été
VRAI.La substitution des prélèvements permet de ne plus prélever ou de prélever moins dans le milieu l’été. On observe ainsi un gain de niveau des nappes et des rivières significatif en été. Dans le cadre du projet du bassin de la Sèvre Niortaise l’étude d’impact a démontré des gains de niveau de nappe pouvant aller jusqu’à 4 mètres et des gains de débits de rivière pouvant aller jusqu’à 60%.
- Les prélèvements d’hiver vont assécher les nappes et les rivières :
FAUX. Le remplissage des réserves est réalisé en hiver, en période de hautes eaux des nappes et des rivières afin qu’il n’y ait pas d’impact sur le milieu. Le remplissage est contrôlé par des indicateurs de gestion de niveau d’eau qui permettent à l’Etat de contrôler les prélèvements.
- Le projet est ouvert à de nouveaux irrigants :
VRAI. Chaque année les volumes d’eau sont répartis par l’Etablissement Public d’Etat du Marais Poitevin (EPMP) entre agriculteurs selon un règlement intérieur qui privilégie, l’installation de jeunes agriculteurs, la sécurisation de production fourragère, les cultures à haute valeur ajoutée, le maraichage, les pratiques agricoles permettant l’amélioration de la qualité de l’eau, l’agriculture biologique, etc. Ce plan de répartition est validé à 2 niveaux par l’Etat, en toute transparence, par un conseil d’administration où sont représentés l’ensemble des usagers et par le Préfet de Région.
- Les agriculteurs en agriculture biologique n’ont pas accès à l’irrigation
FAUX. L’accès à l’eau est d’ailleurs un moyen pour développer l’agriculture biologique. Les agriculteurs en agriculture biologique qui demandent un volume d’eau ont accès à un volume.
- Les agriculteurs prélèvent ce qu’ils veulent
FAUX. Les installations d’irrigation sont équipées de compteur et les agriculteurs renseignent leurs consommations tous les 15 jours, voir toutes les semaines. Le département des Deux-Sèvres et l’un des départements en France où la consommation des prélèvements est la plus transparente. Les agriculteurs qui ne renseignent pas leur volume ont des pénalités et l’Etat peut assurer des contrôles à tout moment pendant la période d’irrigation.
- Les agriculteurs ne paient pas l’eau :
FAUX. Les volumes d’eau consommés sont comptabilisés et payés par un système de redevance volumétrique, l’une auprès des Agences de l’Eau et l’autre auprès des Organismes Uniques de Gestion Collective (OUGC). Ils paient également le coût de la mise en œuvre de l’irrigation (énergie, investissement dans les projets de stockage d’eau).
- L’irrigation est la cause de la sécheresse
FAUX. L’agriculture est pénalisée par la sécheresse. L’irrigation est rendue nécessaire par la faible pluviométrie estivale. Pour pallier de déficit, l’agriculture utilise le plus souvent des ressources d’eau stockées l’hiver, en période de hautes eaux, pour irriguer l’été.
- L’évaporation va augmenter fortement sur les volumes stockés
FAUX. Les valeurs maximales d’évaporation constatées à ce jour de l’évaporation sur les réserves de substitution sont de l’ordre de 3 à 4% du volume stocké. La pluviométrie compense largement l’évaporation.
- L’irrigation concerne une majorité des départements :
VRAI. 69 sur 102 départements français ont une surface irriguée significative.
- L’eau potable est prioritaire :
VRAI. L’eau est un patrimoine commun de la Nation. La déclinaison territoriale de la loi sur l’eau donne priorité à l’eau potable. Pour ne pas que les usages de l’eau soient en concurrence 3 enveloppes de volumes sont définies par ressource et par usage : eau potable – industrie – irrigation. Les agriculteurs prélèvent de l’eau brute et comme tout citoyen il donne priorité à l’alimentation en eau potable.
- Le stockage pénalise les ressources en eau potable
FAUX. Le SEV a procédé à des simulations de ses ressources en eau en prenant en compte le scénario moyen du GIEC de 2014, et en se projetant à 30 ans (durée d’amortissement des ouvrages) et 50 ans. Il apparaît que les ressources en eau potable, tout comme la Sèvre, même avec une évolution, maîtrisée mais inéluctable, des besoins domestiques avec la démographie et la température, sous l’effet de l’augmentation de la température et de l’évapotranspiration des végétaux, pourront (tout comme la Sèvre) connaître des épisodes de rupture. La réflexion sur un stockage accru, non seulement pour l’agriculture mais aussi pour l’eau potable, doit être menée. Le SEV a demandé notamment que le plan de secours départemental ORSEC Eau prenne en compte d’ores et déjà un scénario de deux années 2005 ou 2017 consécutives, pour mettre en évidence les éventuels volumes qui manqueront.
Vrai ou faux et contre-arguments aux opposants
Actualités de la gestion de l'eau
vendredi 18 décembre 2020
lundi 07 octobre 2019
jeudi 27 septembre 2018
mardi 25 septembre 2018
A lire aussi
La question de l'eau en Deux-Sèvres : qualité, quantité, projets agricole et environnemental...
ci-dessous tous les articles du dossier d'Agri79 paru le 31 août 2018
- Sans réserve des acteurs de l'eau répondent à une pluie de questions
- Les agriculteurs mouillent la chemise
- L'eau un moyen de sécuriser l'avenir des exploitations
- Une nappe haute déborde dans les rivières
- Réserves de substitution, uniquement si et dans un certain cadre
- Irrigation un petit tour par les chiffres
- L'eau un sujet mobilisateur que la profession agricole aimerait voir devenir fédérateur